A Propos
Perchée sur une colline au cœur du maquis, avec en toile de fond Calvi et la Méditerranée, depuis 2019, La Villa innove pour étonner ses hôtes, les charmer. Atteindre une autre dimension, s’aventurer dans un domaine qui sur cette île rebelle et sauvage peut surprendre de la part d’hôteliers, l’Art d’où le nom de sa galerie « La Villart ».
Timidement d’abord, quelques artistes ont été invités à accrocher leurs toiles dans le lobby, les salons, les chambres. JonOne fut l’un des tout premiers. Artiste new-yorkais, il s’est en quelques années imposé en France, devenant le représentant du street art le plus coté, celui dont les œuvres chez Artcurial et autres salles de ventes, réalisent les enchères les plus flamboyantes.
N’empêche, quand pour la première fois, il y a douze ans, La Villa, lui ouvre leurs portes, c’est audacieux. « Quel privilège de disposer ainsi d’une galerie à ciel ouvert, de pouvoir montrer mes œuvres dans cette lumière corse, plus douce, plus dorée, mais aussi plus éclatante, que celle de New York, ma ville », raconte JonOne.
Depuis, chaque saison, le peintre de Harlem débarque avec son lot de toiles.
Les clients de La Villa adhèrent totalement, achètent des œuvres, permettant à l’exposition d’évoluer. « Les toiles décrochées sont remplacées par d’autres », précise Antoine Pinelli. Ainsi l’un des Doggy John de Marinetti complète désormais la flottille de ses canards évoluant sur le bassin. Ainsi qu’un soloshow unique du célèbre artiste Hom Nguyen.
Et, sur les murs de la nouvelle suite cohabitent un tableau monumental de JonOne en camaïeu de teintes corses, beige, blanc cassé, gris clair et une photo de Revon.
Pour apporter plus de rêve et de poésie encore à ceux qui séjournent ici et reviennent fidèlement. »
Et ce n’est pas fini.
La Villart, c’est aussi le perpétuel développement, la recherche d’une continuité artistique et d’une évolution certaine.
Après avoir marié brillamment l’art à l’hôtellerie, un autre aspect s’invite à la partie ; le caritatif, via l’organisation de vernissages.
Dans le même temps, la structure entend bien se faire un nom dans le milieu et devenir une chaîne de galeries incontournables en s’implantant à Monaco, Saint-Tropez ou encore Marrakech.
Les artistes eux aussi, très connus pour la plupart, sont de plus en plus nombreux.
Un développement oui, mais pas à n’importe quelle condition : « la Villart » souhaite malgré tout conserver ce qui a fait sa réputation : la qualité de sa structure, dans des lieux uniques.